Centre des Opérations d'Urgence Sanitaire.
Horaires
Lundi - Vendredi 8h00:17h00
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Hôpital de Fann en face du CNLS (Comité National de Lutte contre le Sida)

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a invité, mardi à Dakar, le personnel de santé à «l’esprit de continuité et de symbiose» pour combattre le virus Ebola. Le Centre des opérations d’urgence sanitaires (Cous) «a désormais la responsabilité de coordonner toutes les situations d’urgence sanitaire. Aujourd’hui, la coordination de la réponse contre maladie à virus Ebola est son premier challenge», a-t-elle dit en procédant à l’installation du Comité d’orientation stratégique (Cos) dudit centre.

Elle a fait noter que pour garantir l’efficacité du Cous et lui permettre d’atteindre ses objectifs, ce nouveau service est directement placé sous son autorité. A ce propos, a-t-elle indiqué, le Cos sera présidé par le directeur général de la Santé, docteur Papa Amadou Diack, tandis que le Cous aura comme coordonnateur le docteur Abdoulaye Bousso. «C’est un comité qui va aider à la réflexion, orienter les acteurs sur le terrain et faire le plaidoyer afin qu’il puisse y avoir une bonne mobilisation des ressources pour mettre en œuvre, au plan opérationnel, les urgences sanitaires au Sénégal», a-t-elle expliqué

Selon Mme Seck, «ce centre, qui est une première, incite certains pays de la sous-région à le considérer comme un exemple à suivre, parce que dans la plupart de nos pays en Afrique de l’Ouest, il n’y a pas la possibilité d’une riposte rapide aux différentes épidémies ou catastrophes». Le ministre de la Santé et de l’action sociale a précisé que le Cos est mis en place pour guider et orienter le Cous qui va s’occuper essentiellement d’Ebola avec la possibilité de coordonner les actions qui sont menées.
«Cela concerne la riposte, les centres d’isolement pour les malades suspects, et les centres des traitements dans certaines régions quand il s’agira de mettre plusieurs malades ensemble dans un endroit fixe pour éviter qu’il y ait une propagation de la maladie», a-t-elle dit.
«Ce centre vient vraiment à son heure, parce qu’aujourd’hui, il va s’occuper d’Ebola, mais demain il pourra s’occuper d’une autre épidémie. Mais nous serons au moins prêt, en cas d’urgence, d’avoir une équipe qui fonctionne 24 heures sur 24», a expliqué Mme Seck.
Le ministre de la Santé et de l’action sociale a rappelé que depuis le mois de décembre 2013, l’Afrique de l’Ouest fait face, pour la première fois de son histoire, à une épidémie de maladie à virus Ebola d’une ampleur sans précédent.
Déclarée officiellement le 21 mars 2014 en Guinée, l’épidémie s’est rapidement étendue en Afrique de l’Ouest et du Centre, en Europe et aux Etats-Unis. «Et le 8 août 2014, l’épidémie est déclarée urgence de santé publique de portée internationale» par l’Oms.
Cette rencontre a permis aux services du ministère de la Santé et de l’action sociale de faire l’état de la mise en œuvre du Plan de riposte, de décliner les principaux résultats obtenus, de relever les contraintes et les défis rencontrés mais aussi rappeler les perspectives.
Selon le ministre, il est heureux de constater que des réflexions sont en train d’être menées pour mettre en place, des structures de coordination des urgences sanitaires au niveau sous-régional voire continental.

SourceAps

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