Selon Mme Seck, «ce centre, qui est une première, incite certains pays de la sous-région à le considérer comme un exemple à suivre, parce que dans la plupart de nos pays en Afrique de l’Ouest, il n’y a pas la possibilité d’une riposte rapide aux différentes épidémies ou catastrophes». Le ministre de la Santé et de l’action sociale a précisé que le Cos est mis en place pour guider et orienter le Cous qui va s’occuper essentiellement d’Ebola avec la possibilité de coordonner les actions qui sont menées.
«Cela concerne la riposte, les centres d’isolement pour les malades suspects, et les centres des traitements dans certaines régions quand il s’agira de mettre plusieurs malades ensemble dans un endroit fixe pour éviter qu’il y ait une propagation de la maladie», a-t-elle dit.
«Ce centre vient vraiment à son heure, parce qu’aujourd’hui, il va s’occuper d’Ebola, mais demain il pourra s’occuper d’une autre épidémie. Mais nous serons au moins prêt, en cas d’urgence, d’avoir une équipe qui fonctionne 24 heures sur 24», a expliqué Mme Seck.
Le ministre de la Santé et de l’action sociale a rappelé que depuis le mois de décembre 2013, l’Afrique de l’Ouest fait face, pour la première fois de son histoire, à une épidémie de maladie à virus Ebola d’une ampleur sans précédent.
Déclarée officiellement le 21 mars 2014 en Guinée, l’épidémie s’est rapidement étendue en Afrique de l’Ouest et du Centre, en Europe et aux Etats-Unis. «Et le 8 août 2014, l’épidémie est déclarée urgence de santé publique de portée internationale» par l’Oms.
Cette rencontre a permis aux services du ministère de la Santé et de l’action sociale de faire l’état de la mise en œuvre du Plan de riposte, de décliner les principaux résultats obtenus, de relever les contraintes et les défis rencontrés mais aussi rappeler les perspectives.
Selon le ministre, il est heureux de constater que des réflexions sont en train d’être menées pour mettre en place, des structures de coordination des urgences sanitaires au niveau sous-régional voire continental.
Source: Aps