C’est le message que le Dr Abdoulaye Bousso, coordinateur du Centre des opérations d’urgence (COU) du Sénégal, a répété aux ministères de la Santé de toute l’Afrique lors d’une réunion de l’Organisation mondiale de la santé à Brazzaville, au Congo.
Finalement, le Dr Bousso a conquis ses détracteurs. Notre plus grand accomplissement, se souvient-il, «était de commencer. Ce n’est pas facile pour de nombreux pays. Ils continuent de discuter du type de COU qu’ils devraient avoir. Il était très important de prendre la décision de lancer le COU. »
Aujourd’hui, ils ont fait plus que commencer. Le COU compte 11 employés permanents qui surveillent activement les alertes aux maladies infectieuses et élaborent des plans pour répondre aux futures épidémies. Bien qu’ils n’aient pas officiellement activé de réponse, les COU ont été utilisés pour coordonner les activités d’une épidémie de chikungunya et gérer les victimes sénégalaises dans la bousculade du Hajj. Le Dr Allé Baba Dieng, membre de l’équipe du Dr Bousso, participe à la bourse de gestion des urgences en santé publique du CDC à Atlanta, apprenant des experts en gestion des urgences, développant des systèmes à mettre en œuvre dans le COU du Sénégal et observant le COU du CDC en action.
Les progrès réalisés par le Sénégal en matière de COU sont de plus en plus reconnus dans toute la région. En fait, l’Organisation mondiale de la santé a invité le Dr Bousso en Mauritanie pour aider à y établir un centre d’opérations d’urgence.
Notre stratégie, explique le Dr Bousso, a consisté à «travailler et leur montrer quelque chose de réel avec des résultats». Leurs résultats se font remarquer.
Source : http://www.cdc.gov/
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